Alors que le prix des légumes, du bœuf ou la flambée de celui des choux-fleurs fait occasionnellement la manchette au Sud, le coût des denrées est un problème aigu et constant au Nord.
À titre indicatif, à Kuujjuaq, à la fin de janvier 2020, un kilo de margarine se détaillait à 10,19 $, la grande boîte de céréales sucrées à 11,99 $, deux livres de clémentines à 4,99 $ et le litre d’eau pétillante (Perrier) à 7,51 $. Le tout, tiré d’une circulaire.
Un programme du gouvernement fédéral vise à compenser les coûts supplémentaires des denrées pour les communautés isolées, sur l’ensemble du territoire canadien. Des villages des baies d’Hudson et d’Ungava sont au nombre de ces communautés isolées.
Si les communautés sont relativement bien desservies, il est aussi possible de passer une commande au Sud. En matière d’alimentation, vivre au Nord permet également de s’initier à des produits uniques, faisant partie de la culture traditionnelle inuit ou crie, variété qui se reflète aussi dans les menus offerts aux patients dans les établissements de santé.